Definitionen / Définitions


I/  Sinti und Roma: Definitionen aus dem "Spiegel Online"

Roma ist ein Sammelbegriff für Volksgruppen, die im Volksmund häufig noch heute als Zigeunerbezeichnet werden. Diesen Begriff lehnen Angehörige der Minderheit als diskriminierend ab. Als Sinti bezeichnen sich Angehörige einer Gruppe, die eine eigene Kultur und Sprache besitzt und deren Vorfahren vermutlich vor rund 600 Jahren in deutschsprachiges Gebiet einwanderten. Gruppen, die seit dem 19. Jahrhundert aus ost- und südosteuropäischen Ländern nach Deutschland gekommen sind, nennen sich Roma

Bundesweit wird die Zahl der Sinti und Roma mit deutscher Staatsangehörigkeit auf etwa 70.000 geschätzt. Neben Deutsch sprechen sie ihre eigene Minderheitensprache Romanes. In Südost- und Osteuropa leben kaum Sinti, sondern verschiedene Roma-Gruppen.
Vor allem in der letzten Hälfte des 20. Jahrhunderts kamen Flüchtlinge, Vertriebene und Arbeitsmigranten mit Roma-Zugehörigkeit nach Deutschland. Genaue Zahlen gibt es nicht, da amtliche Statistiken die ethnische Herkunft nicht erfassen. Unicef rechnet allein aus demehemaligen Jugoslawien mit 50.000 Roma-Flüchtlingen, darunter 20.000 Kinder. Viele von ihnen sind von der Abschiebung bedroht und erhalten nur eine begrenzte oder gar keine Aufenthaltsgenehmigung.
Darüber hinaus leben nicht eingebürgerte Roma aus Südosteuropa in Deutschland. Die überwiegende Mehrheit dieser von der Abschiebung bedrohten Flüchtlinge erhält nur eine begrenzte oder gar keine Aufenthaltsgenehmigung.

In Osteuropa leben Roma auch in EU-Ländern oft in besonders prekären Verhältnissen. Durch das Recht auf Freizügigkeit können sie innerhalb der EU reisen. 
Die Geschichte der Roma ist nicht eindeutig geklärt. Ihre Vorfahren verließen vor etwa tausend Jahren ihre Ursprungsheimat, die der Sprachforschung zufolge im heutigen Nordwestindien und Pakistan liegt. Historiker gehen davon aus, dass Roma auch als Sklaven verschleppt wurden. Bis zum Ende des 15. Jahrhunderts wurden Sinti und Roma in fast allen europäischen Ländern urkundlich erwähnt. Entgegen gängiger Vorurteile ist dieMehrheit der Roma in Europa heutzutage sesshaft
Seit dem Spätmittelalter sahen sich Roma immer wieder Unterdrückung und Verfolgungausgesetzt. Ihnen wurden Berufsverbote auferlegt, und sie wurden vertrieben. Als in der zweiten Hälfte des 19. Jahrhunderts nach der Abschaffung der Leibeigenschaft in Moldawien und in der Walachei vermehrt Roma nach Deutschland kamen, reagierte der Staat mit scharfen Maßnahmen. So gab es eine polizeiliche Erfassung, zum Beispiel durch die bayerische "Zigeunerpolizeistelle".

In der NS-Zeit wurden Roma Opfer des Rassenwahns und starben in Konzentrationslagern. Da viele Morde nicht registriert wurden, lässt sich die Zahl der Opfer nur schwer ermitteln. Forschungen zufolge starben mindestens 90.000 Roma. Schätzungen gehen aber sogar von bis zu 500.000 Todesopfernaus. Allein in Deutschland wurden in der NS-Zeit 24.000 deutsche Sinti als "Zigeuner" stigmatisiert, zwei Drittel bis drei Viertel von ihnen wurden ermordet. Erst ab den achtziger Jahren wurde die systematische Ermordung der Roma in der Bundesrepublik aufgearbeitet.
Am 1. Februar 1998 trat das Rahmenabkommen des Europarates zum Schutz nationaler Minderheiten in der Bundesrepublik Deutschland in Kraft, mit dem auch die deutschen Sinti und Roma als Minderheit anerkannt wurden. 



Qui sont les Rroms? Informations glanées sur le site de l'association "La voix des rroms" : www.lavoixdesrroms.org


Les Rroms sont un peuple d'origine indienne, dont les ancêtres sont venus de la moyenne vallée du Gange, en Inde du Nord, il y a environ 800 ans.Ils sont aujourd'hui dispersés dans le monde entier, surtout sur notre continent. Parvenus en Europe par l'Asie Mineure et le Bosphore, ils se sont installés d'abord dans les Balkans, puis dans les Carpates et petit à petit dans tous pays européens, de la Grèce à la Finlande et de la Russie à l'Europe occidentale (Espagne, Portugal Rroms en Europe, les deux pays qui en abritent le plus étant la Roumanie et la Bulgarie.

Les Rroms au sens large se subdivisent principalement en Rroms dits "orientaux" (85% du total), en Sintés (souvent appelés Manouches en France ~ 4%) et en Kalés (ou Gitans ~10%), en Gypsies (ou Romanichals en Grande-Bretagne ~ 0,5%) - sans compter divers groupes de moindre importance numérique mais tout aussi Rroms que les autres Rroms. Au niveau européen, ils sont aujourd'hui sédentaires à 96%.
Les Rroms sont un peuple sans territoire compact, qui n'a jamais eu de revendications territoriales, mais qui est lié par une conscience identitaire, une origine, une culture et une langue communes. Ils sont environ un demi-million en France.

Et les Tsiganes alors ?

Le mot 'Tsigane' vient du grec Atsinganos; c'était le nom d'une secte qui a disparu au XIème siècle: bien avant l'arrivée des Rroms dans l'Empire byzantin, il y vivait cette secte, pratiquant une variante de la religion persane manichéenne (préislamique). Or, ses fidèles refusaient le contact physique avec tous les autres, qu'ils considéraient impurs. Les paysans byzantins les avaient donc appelés Atsinganos ("non touchés", mais ceci dans un sens très différent de la notion d'intouchable en Inde). Quand les Rroms arrivèrent à leur tour, venant d'Asie et gardant une certaine distance, les prirent pour un nouveau contingent de cette secte.
A partir de ce nom, Atsinganoi, les Rroms d'Europe furent diversement appelés en fonction des différentes langues des pays dans lesquels ils arrivèrent ensuite : Zingarien Italie, Tsigani dans les pays slavophones et en roumain, Zigeuner en allemand, Ciganeen portugais, Tsigane en français (et Cigainsen vieux-français)...

A part son caractère péjoratif (dans de nombreuses langues il véhicule les idées de menteur, voleur, parasite, magouilleur, malpropre ~ la liste est sans fin), ce mot deTsigane n'a pas de définition réelle. Plusieurs groupes en effet, qui n'ont aucun rapport entre eux de par leur origine, leur culture, leur langue et leur regard sur eux-mêmes sont à l'occasion appelés Tsiganes par les populations environnantes, ignorantes et souvent racistes à leur égard. Ont pu être appelés Tsiganes les Irish Travellers (celtes), les Yéniches (germaniques), les Egyptiens des Balkans, les Rudar (ou Beás - à l'origine Roumains du sud de la Serbie) et bien d'autres, jusqu'aux pillards de la guerre de Bosnie... Dans l'esprit de la pratique désormais universelle, le 1er Congrès International des Rroms (Londres, 1971) a revendiqué le droit légitime de ce peuple à être reconnu sous son véritable nom de « Rrom » pour le désigner. On utilise parfois en France le terme "Rroms, Gitans et Manouches" pour spécifier les trois grandes branches de ce peuple.

Rroms et Gens du Voyage
De leur arrivée en Moldavie et Valachie au XIV siècle et jusqu'en 1856 les Rroms furent réduits en esclavage - et donc largement sédentaires. A peine 4 % de la population globale des Rroms (environ 15 millions) sont nomades. Ils n'ont jamais été nomades par culture, mais par nécessité : Pendant des siècles, ils ont été chassés de pays en pays, presque partout en Europe, sous peine des pires sanctions, y compris la peine de mort, parce que nés Rroms.... Ils tentaient donc de fuir violences et discriminations avec l'espoir de trouver un pays plus accueillant... Les gouvernements et les Parlements s'empressaient de promulguer des lois à leur encontre. Les états allemands à eux seuls ont voté cent quarante huit lois et décrets les concernant entre 1416 et 1774 ! Dans l'Espagne du 16ème siècle, tout Rrom (Gitan, en ce pays) surpris en train de parler sa langue maternelle était puni de mutilation... ce qui explique que le rromani s'y transforma en ce qu'on appelle le « Kaló », un idiome en fait plus espagnol que rromani...

Repoussés systématiquement, les Rroms d'Europe occidentale ont dû développer des moyens de subsistance adaptés à ce genre de vie : travaux agricoles saisonniers, travaux de réparation notamment de chaudronnerie, vannerie, voyance, maquignonnage, petit commerce ambulant... compatible avec la mobilité, dont certains sont aujourd'hui très fiers et qui constitue un Droit de l'Homme reconnu et pour l'exercice duquel tous les Rroms se battent.

Le rromani - qu'est-ce que c'est au juste?
C'est la langue des Rroms ! Elle est indiscutablement indienne et proche du hindi, langue de l'Inde. Son vocabulaire et sa grammaire de base sont indiens aux trois quarts. Le reste est constitué de vocabulaire emprunté principalement au persan, au grec et ensuite aux langues européennes de contact. Malgré sa prétendue diversité dialectale, le rromani est une seule et même langue et les Rroms de Russie, d'Albanie, de Grèce etc. peuvent très facilement communiquer entre eux en rromani - à la seule condition de ne pas l'avoir oublié...

Écrit depuis le début du 20ème siècle dans des alphabets différents selon les pays, le rromani dispose depuis 1990 d'une écriture commune laquelle permet notamment une meilleure diffusion de la littérature rrom. Dans certains pays, comme la Roumanie, il est enseigné à l'école et, en France, l'INALCO dispense une formation complète en langue et civilisation des Rroms. 

Rrom et Roumain, est-ce la même chose ?
Les Rroms sont un peuple européen d'origine indienne, réparti dans l'ensemble de l'Europe et au-delà. Les Roumains sont un peuple de 30 millions d'âmes vivant en Roumanie, en République de Moldavie et dans quelques régions voisines. Leur langue, le roumain, est une langue néo-latine.
Le mot « Rrom» vient du sanskrit « Ḍomba», qui signifiait "artiste, artisan, qui crée de son esprit, de ses mains", alors que « Roumain » vient du nom de la ville de Rome.
Il s'agit donc de deux peuples distincts ayant des origines, langues et cultures différentes. Certes, la Roumanie compte le nombre le plus important de Rroms - près de deux millions, mais c'est un hasard : tous les Rroms ne sont pas Roumains et tous les Roumains ne sont pas Rroms 

Que signifie le terme Samudaripen ?
En rromani, ce mot veut dire veut dire « meurtre collectif total », et il désigne le Génocide du peuple des Rroms, Sintés et Kalés pendant la Seconde Guerre Mondiale.

N'oublions jamais, alors même que les historiens et les medias passent encore trop souvent cette tragédie sous silence, que la population rrom en Europe a perdu plus de 500 000 des siens entre 1933 et 1945. Les Nazis et leurs alliés de tous les pays ont persécuté, stérilisé, emprisonné, torturé, fusillé, et finalement gazé les Rroms dans les camps de la mort ou dans les bois. Étaient considérés comme Rroms ceux qui avaient au moins un arrière grand parent rrom. Les Rroms en tant que peuple étaient condamnés à l'extermination (voir l'ordonnance d'Himmler de 1938) car quoique « 
aryens » ils étaient considérés par les nazis comme des parias, asociaux, « de sang métissé », donc dangereux pour le "sang pur allemand". Il ne faut pas oublier, au-delà des morts, tous les Rroms restés orphelins, veufs et veuves, stérilisés, traumatisés à vie dans leur corps et leur esprit par la folie nazie.

En 1997, le président des Etats-Unis Bill Clinton a choisi le professeur Ian Hancock, un intellectuel rrom, pour le nommer membre du U.S. Holocaust Memorial Council en tant que représentant du peuple rrom. Au cours des dix-sept ans d'existence de ce Conseil, c'était la deuxième fois seulement qu'un représentant rrom pouvait faire partie des 65 membres qui le composent. Lors du procès de Nuremberg qui jugea les criminels de guerre nazis, 
aucune déposition de Rrom ne fut entendue. Pourquoi ?

On vient de commémorer le 60èmeanniversaire de la libération des camps nazis,
 et cependant, la population rromani attend toujours que le monde reconnaisse son martyre sous le régime nazi.
Jusqu'à nos jours, seules les victimes rroms de nationalité allemande ont reçu des «réparations» financières et sur le plan de l'histoire, presque rien n'est fait pour la reconnaissance du 
Samudaripen.


II. Les mots du dictionnaire / Wörter aus dem Wörterbuch

Integration lat.;Wiederherstellung eines Ganzen> die; -, -en: 1. [Wieder]herstellung einer Einheit [aus Differenziertem]; Vervollständigung. 2. Einbeziehung, Eingliederung in ein größeres Ganzes; Ggs. Desintegration (1). 3. Zustand, in dem sich etwas befindet, nachdem es integriert worden ist; Ggs. Desintegration (2). 4. Berechnung eines Integrals; vgl. ...[at]ion/...ierung.

Assimilation : Ähnlichmachung> die; -, -en: 1. a) Angleichung, Anpassung; b) Angleichung eines Konsonanten an einen anderen (z.B. das m in dt. Lamm aus mittelhochdt. lamb); Ggs. Dissimilation (1). 2. a) Überführung der
von einem Lebewesen aufgenommenen Nährstoffe in Assimilate; Ggs. Dissimilation (2); b) die Bildung von Kohlehydraten aus Kohlendioxid der Luft und aus Wasser unter dem Einfluss des Lichtes, wobei Sauerstoff abgegeben wird. 3. Angleichung von Menschen, die in einer anderen ethnischen od. rassischen Gruppe leben (Soziol.).

Anpassung, Abstimmung auf, Angleichung, Annäherung, Harmonisierung, Assimilierung, Assimilation, Gewöhnung, Eingewöhnung, Akklimatisierung, Akklimatisation, Einordnung, Unterordnung, Opportunismus, Adaption, Adaptation

· an die allgemeine Entwicklung: Dynamisierung ·
der katholischen Kirche an die modernen Lebensverhältnisse : Aggiornamento
Brauch, Eingliederung, Einordnung, Gesinnungswandel, Zugeständnis; anpassen; anpassungsfähig.

Angleichung, die; -, -en: das Angleichen, das Angeglichenwerden: die A. des Lebensstandards in Ost- und Westdeutschland.

Ein|glie|de|rung, die; -, -en: das [Sich]eingliedern; das Eingegliedertwerden.
ein|glie|dern < span=""> hat>: sinnvoll in ein größeres Ganzes einfügen, einordnen: das Dorf wird der Verbandsgemeinde, in die Verbandsgemeinde eingegliedert; jmdn. in einen Arbeitsprozess e.<>

Akkulturation < span=""><>> die; -, -en: 1. Übernahme fremder geistiger u. materieller Kulturgüter durch Einzelpersonen od. ganze Gruppen (Soziol.). 2. a) Sozialisation; b) Anpassung an ein fremdes Milieu (z. B. bei Auswanderung).
Einwanderer, Immigrant, Siedler, Kolonist, Ansiedler; Bewohner; einwandern · Ggs. Auswanderer; auswandern.

Auswanderer, Aussiedler, Umsiedler, Flüchtling, Asylant, Emigrant, Vertriebener, Heimatvertriebener, Ausgewiesener, Verbannter; Flüchtlingszug, Gast; auswandern; einwandern; heimatverbunden · Ggs. Einwanderer.
© Duden - Deutsches Universalwörterbuch, 5. Aufl. Mannheim 2003 [CD-ROM].
der Einwanderer : jmd., der in ein Land einwandert od. eingewandert ist; Immigrant.
der Wanderer : jmd., der [gern, häufig] wandert (1): ein einsamer, müder W.; sie sind eifrige, leidenschaftliche W.

© Duden - Deutsches Universalwörterbuch, 5. Aufl. Mannheim 2003 [CD-ROM].
Assimilation : Acte de l’esprit qui considère (une chose) comme semblable à une autre. -> identification, comparaison / contr. Distinction / processus par lequel les êtres organisés transforment en leur propre substance les matières qu’ils absorbent. Assimilation des aliments .Acte de l’esprit qui s’approprie les connaissances qu’il acquiert. L’assimilation des mathématiques. / Action d’assimiler des hommes, des peuples ; processus par lequel ces hommes, ces peuples, s’assimilent. L’assimilation progressive des immigrants, des naturalisés. -> intégration.

Assimilé, e : considéré comme semblable.

Intégration : Incorporation de nouveaux éléments à un système. Assimilation (d’un individu, d’un groupe) à une communauté, à un groupe social. L’intégration raciale : opposé à ségrégation

Intègre : d’une probité absolue. En latin integer : intact, non touché, qui n’a reçu aucune atteinte, intact, indemne, entier : inchangé.

 étranger, e : qui est autre. Qui n’appartient pas à un groupe. Qui est d’une autre Nation. Ctr : autochtone. Qui n’est pas connu ou familier de qqn. Qui n’a pas de part à qqc -> distinct, extérieur.






Jérôme Guilbot : L'étranger, d'après A.Camus